La Lettre d’Arboriculture 97 – Novembre 2020
Il est de tradition de devoir justifier ses choix, il n’est même pas là ! », je tiens juste à rappeler que faut donc par conséquent se justifier dans le fonc tionnement d’une asso.
Cette année a donné à tous les responsables ou personnes souhaitant organiser ou participer à un évènement l’occasion de se confronter à ces dilemmes, jamais évident, toujours plein d’interrogations sur leur objectivité et leur conséquences.
Il y a eu des choix collectifs, dictés par la situation sanitaire. Et il y a eu des choix plus personnels de par mon rôle. Comme la non présence de la SFA aux 30 ans de Sequoia. C’est à ce moment que je rentre dans la justification.
Je n’ai pas souhaité que la SFA soit présente offi- ciellement pour une raison simple, à titre personnel je ne souhaite pas me rendre à des rassemblements publics, comment serait-il possible alors de demander à d’autres de se déplacer pour le faire à ma place ? Est-ce un bon choix un mauvais choix ? Je n’en ai pas la moindre idée, et je pense d’ailleurs que là n’est pas la question, dans notre contexte associatif, c’est à chacun en fonction de son ressenti et de sa sensi- bilité de choisir ce qui lui semble bien ou pas. Ces derniers critères étant bien sûr complètement subjec- tifs puisqu’ils sont basés sur un jugement personnel. Mais en tant que représentant, il était hors question pour moi de prendre cette responsabilité et de « jouer » potentiellement avec la santé des uns et des autres. Donc oui, je n’ai pas souhaité engager la SFA sur ce week-end (comme sur d’autres d’ailleurs, ce n’était pas le seul) et j’ai préféré que les membres se déplacent uniquement s’ils en avaient envie. Quant à ma non présence, ce n’est pas la première fois que je ne me déplace pas, et à chaque fois cette même rengaine « tu te rends compte, le président de la SFA
bénévolat ne signifie pas asservissement.
Profitant facilement de la fin du sujet précédent pour rebondir sur un vrai sujet pour la SFA, nous avons besoin de membres actifs, non pas pour organiser une rencontre ou un évènement mais pour faire vivre l’asso au quotidien. Les projets sont nombreux et variés ; rétablir le prix Francis DeJonghe, être plus présent auprès des centres de formation, se pencher sur le contenu de notre stand, développer la partie « accident/incident » du site web, reprendre plus intensément les relations avec nos voisins Suisse, Belge, Québécois avec le projet CAFAO entamé par un de mes prédécesseurs. De nombreuses communes nous sollicitent également pour la Charte de l’Arbre que la SFA avait proposée il y a quelques années. Les projets sont encore très nombreux, mais une répartition plus importante des taches nous permet- trait d’avancer plus rapidement, et surtout avec un moindre volume de travail à gérer. Si vous avez envie de nous donner un p’tit coup de main, n’hésitez pas à vous faire connaitre.
La Lettre de l’Arboriculture est une belle preuve des effets d’une collaboration efficace, une fois encore son contenu est superbe, merci aux contributeurs, une belle découverte pour moi le blog de Jonathan Leuba. Prenez soin de vous.
Laurent Pierron, président bénévole