La Lettre de l’arboriculture 121

La Lettre de l’arboriculture 121

Réinventer une filière

En cette fin d’année, La Lettre de l’arboriculture vous invite à porter un regard attentif sur les défis, les engagements et les innovations qui façonnent notre métier. Dans un contexte où le climat change et où les attentes sociales évoluent, notre filière se réinvente pour répondre à des enjeux de durabilité, de résilience et de compétitivité. Ce numéro 121 est l’occasion d’explorer ensemble comment notre communauté s’adapte, innove et s’engage pour l’avenir de l’arbre.
L’engagement en faveur de la reconnaissance de l’arbre dans notre société est désormais au cœur des réflexions. Lors du Congrès des notaires de France, Maître Benoît Hartenstein a appelé à intégrer un statut de l’arbre dans le Code civil, affirmant que celui-ci dépasse le simple statut de bien matériel. En inscrivant l’arbre comme un patrimoine vivant, cette proposition pourrait initier un nouveau cadre légal pour sa protection. Dans la même lignée, Maître Benoît Hartenstein, dans son article Un magnolia en étendard pour un “parcours du combattant”, nous raconte l’histoire de la défense d’un magnolia emblématique. Cet arbre témoigne de l’importance de l’engagement individuel et collectif pour la préservation des patrimoines arborés.
Le retour aux racines de notre métier fait également partie des sujets phares. Dans Élagueur, un métier ancien ou nouveau, Thierry Guérin nous rappelle que l’élagage, loin d’être une pratique récente, plonge ses racines dans un savoir-faire ancien..
Mais, pour que les pratiques professionnelles puissent évoluer, elles doivent sans cesse être remises en question. Ainsi, côté innovation, l’évolution des diagnostics se trouve au cœur de plusieurs articles techniques. Dans Les nouvelles de l’Arboricultural Association, Franck Rinn, (traduit par Benoît de Reviers), explore comment la forme et la section transversale d’un tronc influencent la capacité de charge d’un arbre. Cette recherche permet d’affiner les diagnostics structurels. Quant à la Tribune Technique sur les arbres creux proposée par le collectif Arbres & méthodes, elle démontre que l’épaisseur de bois résiduel n’est pas le seul critère à observer pour évaluer la solidité d’un arbre. D’autres facteurs jouent également un rôle crucial pour garantir la stabilité des arbres.
Ainsi, ce numéro réunit des perspectives variées, allant de l’histoire de notre métier aux nouvelles techniques, en passant par des projets d’avancées législatives pour la protection de l’arbre. Nous espérons que ce contenu saura inspirer et enrichir les pratiques de chacun d’entre vous.
Bonne lecture !

Vincent Jeanne, Président de la SFA

Au sommaire de ce numéro

  • Pour un statut de l’arbre dans le Code civil, par Augustin Bonnardot
  • Un magnolia en étendard pour un « parcours du combattant », par maitre Benoit Hartenstein
  • Comment la forme et la taille de la section transversale d’un tronc
  • déterminent la capacité de charge des arbres ? par Franck Rinn, traduction Benoit de Reviers
  • Arbres creux, par Arbres & Méthodes
  • RRA Sud Ouest À la ville comme à Campagne, par Damjan Lohinski
  • RRA Sud Est Vue sur mer, par Craig Vindin et Ferdinand Heitlager
  • Conférence RNA 2024, Histoire de graines, par Guillaume Rebis
  • L’arboriculture sous tous les angles, par Jérémie Thomas
  • Élagueur, un métier ancien ou nouveau, par Thierry Guérin
  • Retour sur le colloque international des allées d’arbres, par Sabine Caussinus

Lire la Lettre 121

La Lettre de l’arboriculture 121 • novembre décembre 2024

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