Échangeons du bois raméal fragmenté
Avec la technique du bois raméal fragmenté, on comprend mieux pourquoi les sols de culture ont tendance d’année en année à s’appauvrir. L’exportation des récoltes doit être compensée par des apports de nutriments assimilables par les plantes : ça parait logique. Mais pourquoi, au fil du temps, il semble y avoir une perte plus profonde, notamment de l’humus, de la biodiversité des sols et de leurs capacités plastiques.
Les sols cultivés ne viennent-ils pas de la forêt originelle ? Agriculture rime avec déforestation. En reléguant l’arbre à la portion congrue, l’agriculture s’est privée de ses capacités au bénéfice du sol. Le BRF, tout comme l’agroforesterie, la permaculture et, plus généralement, l’agroécologie en apportent la démonstration. Le programme 4 pour 1000 qui vise à augmenter l’humus des sols par un maintien plus durable du carbone va dans le même sens.
Ce constat participe de la nécessaire prise de conscience. Peut-on cependant en rester là ?
Le site « Échangeons du bois raméal fragmenté » est conçu pour favoriser les échanges de bois en vue de son retour au sol : sur cette base, nous pourrions voir ensemble comment soutenir et organiser les gestes que chacun de nous peut engager à son niveau dans le bon sens.
Voici un petit sondage pour explorer ce qu’il est possible d’imaginer, de construire et de faire ensemble. Vous m’aideriez grandement en y consacrant quelques minutes.