La Lettre d’Arboriculture 94 – Mai 2020
Bonjour à toutes et tous
Difficile d’écrire un édito sans évoquer la situation actuelle, nous sommes le 29 mars 2020, en pleine période de confinement …
Lorsque vous lirez ces lignes, la vie aura t’elle repris son cours ? Celui-ci sera-t-il « normal » ?
Je crois que je ne l’espère pas… J’espère que nous réussirons à conserver les points positifs de cette situation.
Cet épisode de notre vie laissera des traces, c’est sûr ! Il y a des constatations évidentes : en seulement quelques jours, les taux de pollution ont diminué quasiment partout sur la planète, beaucoup découvrent ou redécouvrent le simple fait d’être chez soi et d’apprécier ce temps « libre », disponible pour vivre des journées qu’ils n’auraient même pas envisagés il y a seulement quelques jours.
Les animaux se baladent librement dans des lieux désertés et un semblant de solidarité est apparu. Si de vrais changements environnementaux et humains ont eu lieu, il faut être réaliste, il n’est pas possible de conserver l’entièreté de ces bienfaits. Mais n’y a t-il vraiment pas moyen de trouver des alternatives ?
Est-il possible que les dirigeants de notre planète proposent des solutions pour conserver un minimum ce retour aux choses essentielles ? Est-il possible de mixer, finance/environnement/production/êtres humains ?
L’avenir nous le dira, mais malheureusement j’en doute. Au moment de la « libération » je crois que nous aurons toutes et tous un besoin impérieux de retrouver une vie où la privation ne fait plus partie du vocabulaire et les excès risquent très rapidement de redevenir notre quotidien.
Par ailleurs, il est évident que beaucoup d’entreprises vont connaitre une période très difficile et ce quelle que soit leur taille, de l’artisan aux structures plus importantes.
Les annonces gouvernementales sont une succes- sion de contradictions et les promesses « d’aides » ressemblent à une esbroufe d’une ampleur rarement atteinte.
Il n’est pas possible à l’heure où j’écris ces lignes de savoir ce qu’il en sera réellement demain.
J’espère sincèrement que pour vous toutes et tous, cet épisode se termine le mieux possible.
Prenez soin de vous et de vos proches.
Laurent Pierron, président bénévole