La Lettre d’Arboriculture 92 – Janvier 2020
« Il faut avoir l’ambition de faire le tour du monde pour réussir à faire le tour de son village ».
Un monsieur a dit
Je trouve que c’est une belle maxime et un beau leitmotiv pour avancer dans son quotidien, je crois que l’ambition modérée et respectueuse est l’un des plus beaux moteurs pour réaliser ses rêves. Je vous souhaite donc à toutes et tous d’être amitieux (tieuse), de réaliser vos rêves, de faire aboutir vos projets, et vous souhaite tout le meilleur pour vous et vos proches pour cette année 2020.
Il est souvent de tradition de dresser des bilans du temps passé, de prendre des bonnes résolutions, de se dire que cela sera mieux cette année. Mais est-ce vraiment utile ? N’est-ce pas simplement essayer de se donner bonne conscience ?
Si je me penche quelques minutes sur le chemin parcouru en près de 3 ans dans ce rôle de représentant de la SFA, il me semble qu’il y a eu du changement, mais doit-on se contenter de cela ? J’en doute, et de façon très pragmatique oui la structure physique de la SFA évolue. Nous avons maintenant à nouveau une personne salariée, la lettre de l’arboriculture est passée à une parution bimestrielle, vous allez découvrir sous peu « La chronique de l’arbre », une publication dématérialisée courte, traitant de sujets aussi variés qu’indispensables, à destination des adhérents mais aussi avec pour objectif principal une diffusion auprès du grand public, des administrations…
Il y a encore des pistes de progression importante mais qui ne dépendent plus seulement du CA de la SFA mais bien de vous, des adhérents, des partenaires. Par exemple comme le font le GECAO, ARBORESCO, l’ASSA, vous pouvez participer à la vie de la lettre en écrivant sur un sujet qui vous touchent, un chantier, d’une action que vous avez eue pour promouvoir votre métier, l’arbre… Pas
besoin d’être Victor Hugo, il suffit juste de vouloir partager.
Et puis il y a aussi la condition de l’arbre, je ne sais pas si elle se dégrade ou si la présence active du GNSA sous la tutelle de Thomas Brail, qui dénonce aux quatre coins de France les nombreuses campagnes d’abattage, nous fait prendre conscience d’une triste réalité nationale.
C’est à chacun des adhérents de la SFA en fonction de ses propres convictions de s’engager ou pas pour soutenir le GNSA et/ou les collectifs qui se mobilisent. Une association est vivante quand ses membres le sont sur le terrain.Vous voulez souvent que la SFA s’engage sur tel ou tel sujet, mais la SFA ce n’est pas seulement 18 membres d’un CA, la SFA c’est près de 500 membres répartis sur tout le territoire, c’est 500 personnes qui peuvent apporter leur soutien à des actions comme celle du GNSA. Aujourd’hui l’avenir de la SFA est dans les mains de ses adhérents et non pas des membres du CA. À vous de jouer, si j’ai un souhait à faire pour cette nouvelle année cela sera celui-là.
Que chacun prenne conscience que la SFA ce n’est pas seulement un conseil d’administration, mais que chacun à son niveau peut agir pour faire vivre cette asso.
Encore une fois une très belle année à toutes et tous.
Laurent Pierron, président bénévole