La Lettre d’Arboriculture 79 – Hiver 2017
Je tenais tout d’abord, à vous adresser mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année. Qu’elle soit riche de rencontres, d’échanges et bien sûr de bonheur pour vous et vos proches. D’autre part, je souhaitais aussi vous faire part de ma décision de mettre fin à mon aventure, en tant que membre du Conseil d’administration et, de fait de la présidence de la SFA. Car ce fut une bien belle aventure sans aucun doute ! Cependant, il est temps pour moi de me désengager de mes responsabilités au sein de l’association. Voici plusieurs semaines que ma propension à la procrastination l’emporte sur mon efficacité. Mon temps de réaction est devenu bien trop long pour faire face aux différentes demandes de fonctionnement d’une telle association. Il en découle une inaction dommageable pour tout le monde. Faire partie du Conseil d’administration devient de plus en plus pénible pour moi et l’emporte sur le plaisir de construire des projets intéressants autour de l’arbre.
Je n’arrive plus à « oeuvrer » pour la SFA et surtout à imprimer ma vision de ce qu’est la Société Française d’Arboriculture : un lieu de partage et d’échange entre TOUS les acteurs de l’arboriculture ornementale travaillant autour de l’arbre et passionnés de celui-ci, une association ayant « des objectifs éducatifs et scientifiques afin de faire prendre conscience de la valeur des arbres et de promouvoir la recherche, la technologie et la mise en oeuvre d’une arboriculture de qualité », dixit les statuts associatifs.
Bien des sujets me passionnent encore, vous l’aurez compris, mais plus l’administration de l’association. L’envie n’y est plus, l’énergie manque, il est donc grand temps de passer la main.
D’ailleurs, il existe bien des choses positives : des Concours d’arboristes, certes exclusifs mais de qualité, des relations fortes avec les associations arboricoles d’autres pays, un cercle de bénévoles très motivés et plus récemment des initiatives locales comme les pôles départementaux où la vulgarisation est le leitmotiv. Cela fait plaisir à voir, à suivre et c’est très encourageant pour l’avenir de l’association. Aucune amertume pour moi, une décision mûrement réfléchie et à l’esprit des moments riches d’expériences et de rencontres. Je reste bien évidemment adhérent de la SFA et de ce fait bénévole pour des tâches à la mesure de mes envies.
Je souhaite donc terminer cet éditorial par de chaleureux remerciements :
- À François Séchet, mon binôme qui tient la SFA à bout de bras et comme on dit dans les remises de prix « Sans qui rien ne serait possible ».
- À Julien Maillard et Carl Berten pour leur engagement sans faille.
- À Florence Dhuy pour sa patience et son remarquable travail pour faire vivre La Lettre. À la longue liste des gens humbles et qui aiment partager et rencontrer. J’aurais grande joie à revoir bon nombre d’entre vous et partager un moment à parler de choses et d’autres et de notre passion commune : l’arbre. Au plaisir donc de vous revoir au gré d’événements arboricoles ou autres. Remettons l’arbre au coeur de nos préoccupations. Bien à vous, un bénévole parmi tant d’autres.
Romain Musialek, président de la SFA