La Lettre d’Arboriculture 84 – Été 2018

La Lettre d’Arboriculture 84 – Été 2018

La SFA est une aventure, arboricole, humaine avant tout, parfois à caractère social, mais toujours enrichissante. Ces derniers mois il y a eu du quotidien, des rencontres régionales organisées à l’improviste, en mode découverte, en mêlant conférences et concours. À chaque région son style mais à chaque fois une belle réussite ! Bravo et merci à tous les bénévoles sans qui cette association et ces manifestations n’existeraient pas. Au quotidien, il y a Carine, Yann, Julien – des hyper actifs – soutenus par le CA et là aussi des styles bien différents… Mais nous avons trouvé un équilibre de fonctionnement qui semble être opérationnel bien que perfectible. Nous progressons…

Pour progresser il est bien d’avoir des regards et avis extérieurs. Il y a celui de Manon que vous allez découvrir qui appréhende l’univers de ses parents au fil des années, un regard différent, tout jeune mais déjà mature. Merci Manon d’avoir pris le temps de partager tes opinions avec ce monde un peu différent. Il y a aussi une lettre anonyme que Romain Musialek et moi avons reçu en ce début d’année. Le CA en a pris connaissance, c’est plutôt bien écrit, un peu ampoulé et il est dur d’y retrouver ses petits. Elle évoque la SFA évidemment, les championnats, les acteurs de l’arboriculture française, des considérations plus générales sur l’humanité et la nature et chose plus atypique, un plaidoyer pour la « tawa ». Qui sait à part un ou deux individus d’où vient ce terme ?

Il est utilisé tous les jours, mais bien peu en connaisse l’origine. Olivier, il faudra un jour que tu fasses un petit texte pour expliquer d’où vient ce mot. Je n’ai personnellement aucune colère quant à cette lettre anonyme, seulement de la frustration de ne pouvoir répondre et un peu d’incompréhension. Il y aurait tant à dire, mais cette lettre existe et tout comme celle de Manon, elle interpelle, interroge et pour être vraiment honnête secoue les méninges. C’est une « lettre ouverte » qui théoriquement et comme son nom l’indique incite à une suite, mais comment peut-on donner une suite à l’anonymat ? Dommage…

“Les lettres anonymes sont d’une lâcheté sans nom.”

Georges Oriol

Laurent Pierron, président de la SFA

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